Florent Gruet, président de la délégation de Dijon

Florent Gruet

On l’avait laissé à la tête de trois magasins sur trois départements (voir Union Presse n°414 daté juin 2017) et président départemental Culture Presse de Saône-et-Loire.

Quatre ans plus tard, on retrouve Florent Gruet dans une situation un peu différente… mais toujours représentative du mode de fonctionnement de ce travailleur hyperactif. En 2018 et 2019, le commerçant a cédé deux de ses affaires, pour se concentrer sur son magasin de Pierre-de-Bresse en Saône-et- Loire… et ouvrir, en parallèle, un magasin de décoration au Cap d’Agde (Hérault) !
Mais si une chose ne change pas, c’est son engagement au sein de l’organisation professionnelle. « Je suis un vieux de la vieille ! J’y suis entré vers 20 ans et, quand j’ai été une première fois vice-président départemental du Jura au début des années 90, c’est Jean-Pierre Marty qui était président de ce qu’on appelait encore l’UNDP », se souvient Florent Gruet.
Après une petite pause, nouveau terrain de jeu à partir de 2007, avec l’acquisition de son magasin en Saône-et-Loire. « Je suis allé à une assemblée générale et le président départemental m’a sollicité pour rejoindre l’équipe, car nous couvrions ainsi une bonne zone géographique. J’ai fini par le remplacer, et je suis toujours là ! », rigole
le commerçant, désormais président de la délégation de Dijon, rattachée à la région Nord-Est.
« Je me suis toujours intéressé à mes confrères. Je suis véritablement convaincu que l’union fait la force, que nous sommes plus forts ensemble », résume Florent Gruet. Un exemple récent de cet engagement, dans des conditions malheureusement dramatiques. En début d’année, Florent Gruet apprend le décès brutal du propriétaire de la Maison de la presse de Chaussin (Jura), son ancien magasin, cédé en 2019. Il prend contact avec la maire de la commune, puis milite pour que la vente de presse reprenne le plus rapidement possible,  avec les moyens du bord. « Un commerçant de chaussures voisin a accepté de prendre momentanément la presse, et le dépôt a joué le jeu. J’ai lancé un appel aux confrères pour du prêt de mobilier. En quinze jours, nous avions
un point de vente. Je crois que cet exemple tragique est assez représentatif du pourquoi je me suis engagé au sein de Culture Presse, je crois que nous sommes une grande famille », explique-t-il ému. Également membre du conseil d’administration de Culture Presse, Florent Gruet se voit comme « un relais entre le terrain et les grands sujets nationaux ». Son cheval de bataille : la défense de la presse, encore et toujours. « Je me bats pour convaincre mes confrères que la presse est un formidable produit d’appel pour nos commerces. Si on réduit sa place, de moins en moins de gens viendront dans nos magasins et au final, c’est toute l’activité qui en
souffrira », assure-t-il. « Le commerce en général a beaucoup évolué, constate Florent Gruet. Parfois, pris dans nos difficultés, on ne se rend pas compte du chemin parcouru et pourtant, quand on regarde ce qui a été accompli, il n'y a pas photo. Ensemble, on va y arriver ».“

Sarah Benayoun
Bio Express

1966 : naissance à Dole (Jura)
1987 : rejoint le point de vente de sa mère à Chaussin (Jura), qu’il reprend en 1996
2008 : reprend parallèlement son commerce de presse à Pierre-de-Bresse (Saône-et-Loire), puis, en 2009, un troisième magasin à Seurre (Côte-d’Or)
2012 : devient vice-président départemental Culture Presse de Saône-et-Loire puis, en 2017, président départemental
2018-2019 : cède ses affaires de Seurre et Chaussin
2020 : intègre le conseil d’administration de Culture Presse