Marc Kousi, délégué de la délégation de Dijon

Après 20 ans de carrière en dépôt de presse, Marc Kousi a sauté la barrière pour devenir marchand de presse. Un changement de cap qui l’a mené à gérer les deux activités en parallèle pendant un an.

Ce marchand de presse, passionné par son produit, a aussi été pendant deux ans responsable des ventes de Bourgogne Magazine. Sa bonne connaissance du réseau et du maillage local lui a permis d’être au courant de la vente prochaine d’un point de vente à Dijon qu’il a repris en 2002. Il a ensuite fait progresser l’activité presse au fil des années et s’est lancé dans l’activité jeux avec le Loto, "à une époque plus compliquée, où la FDJ ne cherchait pas à recruter des points de vente comme aujourd’hui", explique-t-il. Au quotidien, Marc Kousi reste attaché à son activité historique. "Nous sommes les seuls encore indépendants à Dijon à ne pas vendre de tabac, précise-t-il. La presse est notre cœur de métier et nous sommes donc très attentifs à ce qui se passe dans le secteur".

Le marchand a adhéré rapidement à Culture Presse. Il se rappelle avoir été convaincu par la première réunion où il s’est rendu, suite à ses discussions avec le président Culture Presse de la région Rhône-Alpes (alors un certain Daniel Panetto) qui visitait régulièrement son point de vente avec Françoise Josse-Valla (devenue depuis directrice régionale). Marc Kousi a accepté de reprendre le poste de président départemental cinq ans plus tard. Une décision prise après quelques hésitations face avec l’investissement de temps et d’énergie nécessaire en parallèle à son activité. "Je le referai sans hésitation, affirme le commerçant avec enthousiasme, cela permet de promouvoir son métier, d’avancer et d’obtenir des choses !"
 Actif sur le terrain, Marc Kousi est aussi attentif aux dossiers nationaux, comme "le gros dossier de la loi Bichet et ce qui se profile à l’horizon". Celui qui ne compte pas ses heures consacrées à Culture Presse retient aussi du congrès national l’intervention de Michèle Benbunan, présidente-directrice générale de Presstalis, "moment le plus important à l’heure où l’on s’interroge sur notre avenir en tant que marchands", commente-t-il.