Philippe Palma, président de la région Ouest

Certaines choses ne sont pas faites pour changer. Voilà plus de 30 ans que Philippe Palma ajoute sans cesse des cordes à son arc. D’un secteur à un autre, le marchand de presse concilie fonctions et vocations : président de la délégation de Toulouse-Albi-Montauban, adjoint au maire de sa commune, dirigeant de l’US Brens, pompier volontaire…

Le Tarnais empile les  responsabilités sans concession. La raison ? « Si je peux aider, je le fais », répond-il naturellement.

Cette année, il a été réélu président de la région Sud-Ouest au sein de Culture Presse. Preuve du respect qu’il inspire et de la satisfaction qu’il donne à ses pairs. « J’ai récupéré cette fonction d'abord par intérim à cause des soucis de santé de Philippe Felga. On est amis et c’était déjà prévu que je prenne sa succession, mais pas si tôt. Reprendre cette mission, c'était dans la continuité de mon parcours », raconte le commerçant albigeois. Épaulé par trois vice-présidents et des présidents de délégations, Philippe Palma porte fièrement sa casquette de président. Le natif de Gaillac couvre un bon quart de la France, de Niort et Limoges  aux terres plus rurales de l’Aveyron. « Entre les réunions avec les dépositaires, celles avec la Confédération des buralistes et la Française des Jeux, et mes visites chez les marchands, je me déplace souvent. Sur une année cela revient à près de deux mois loin de la maison. Sans jamais pouvoir faire le touriste », plaisante-t-il.

Depuis sa première élection en 2021, le président régional a toujours cherché à structurer son secteur. Il a d’ailleurs concrétisé cette ambition avec l’élection cette  année de trois vice-présidents. « À un moment donné, si on veut avancer il faut être structurés et prendre en compte les avis de tout le monde », explique Philippe Palma. À l’image de sa région bercée par le soleil, et de son commerce à l’esprit familial, son équipe d'élus et délégués est aussi soudée que  chaleureuse. Un petit noyau sympathique que le président espère bien voir s'agrandir. « Il manque un peu de présidents de délégations ou de délégués dans ma région. J’aimerais avoir un peu plus de personnes autour de nous,  mais ce n'est pas évident de trouver  des gens qui veulent s'investir », déplore-t-il. Philippe Palma ne désarme pourtant jamais. Et l’expérience lui donne raison, y compris dans les secteurs où la structuration est historiquement plus difficile. « À la sortie de la crise sanitaire, j’ai fait une assemblée avec seulement deux confrères à Foix. L’année suivante on était sept ou huit. Mais depuis que Jean-Marie Laffitte a pris la présidence de la délégation, nous  sommes bien plus nombreux », se réjouit-il ainsi. Pour ce nouveau mandat de quatre ans, Philippe Palma souhaite  développer au mieux son réseau régional et accompagner Culture Presse dans ses plus grands défis. Après tant d'années, il continue de brûler d’ambition et de serviabilité. Rien ne semble être en mesure d'éteindre ce feu. Pas même son âme de pompier.