Edito de Soazig Le Labourier : "Les commerces de proximité, un écosystème cohérent et solidaire"

Soazig Le Labourier

Chère consœur, cher confrère,

La quasi-totalité des commerces a pu rouvrir depuis trois semaines. Les magasins dits « non essentiels » accueillent désormais des clients à l’approche des fêtes de fin d’année, avec un protocole sanitaire renforcé.

Je veux revenir quelques instants sur la malheureuse distinction entre commerces essentiels et commerces non essentiels, laissant croire que certaines activités sont superflues alors que d’autres seraient indispensables. Je crois pour ma part que le commerce est, sans distinction, utile et nécessaire à la vie sociale, au dynamisme économique, à l’animation de nos quartiers et de nos villes, au lien humain… Chacun s’en rend bien compte.

Vous le savez, les marchands de presse ont eu la chance -rare- de pouvoir rester ouverts pendant le premier, puis le second confinement grâce à l’action de Culture Presse. Nous sommes heureux que nos autres collègues commerçants soient désormais ouverts : nous formons en effet tous ensemble un écosystème cohérent et solidaire. Sans ces autres commerces, nous sommes moins forts et nos propres magasins de presse sont moins fréquentés : cela saute aux yeux dans une galerie commerciale, mais le raisonnement s’applique aussi à l’échelle d’une rue ou d’un bourg... Je me réjouis donc de la réouverture de tous les commerces (à l’exception hélas pour le moment des bars et restaurants) et salue l’immense travail réalisé par la Confédération des commerçants de France pour porter collectivement notre voix ces dernières semaines.

Un week-end nous sépare désormais des fêtes de Noël : quelques jours décisifs pour tout le monde. Je sais que nos partenaires sont tous mobilisés pour nous permettre de faire le maximum d’activité avant la fin de l’année, et je les en remercie. A nous de montrer notre talent commercial, et le dynamisme de notre réseau !