Chère consœur, cher confrère,
Trois jours après la mort du jeune Nahel, abattu par un policier lors d’un contrôle routier, les dernières nuits ont été marquées par des violences dans de très nombreuses communes. Aucune région n’est épargnée, et les commerces sont souvent les premières cibles de ces pillages, saccages ou incendies…
Des confrères et consœurs marchands de presse sont bien entendu touchés, de même que nos amis buralistes. Déjà en mars dernier, nous avions été choqués par ces images de kiosques parisiens partis en fumée… A nouveau, nous éprouvons colère et écœurement à voir des commerces de presse détruits. Ce sont des outils de travail, mais aussi des relais de la vie démocratique et culturelle que l’on attaque…
Dans les territoires concernés, les élus et délégués de Culture Presse s’efforcent d’être au contact et d’apporter leur appui à leurs consœurs et confrères. A l’heure où j’écris ces lignes, il est difficile de faire un recensement exhaustif, mais je sais qu’à Tours, Poitiers, Le Mans, Versailles, Nantes, Créteil, Melun, Evry, Bourges, Crépy, Tremblay, Besançon, Troyes, Strasbourg, Saint Quentin..des marchands sont hélas concernés
Notre solidarité est entière, et notre tristesse profonde. Quand notre réseau est pris à partie, c’est chacun de nous qui est concerné. Personne ne doit s’habituer à ce que des commerces de presse soient pris pour cible.