Mercredi 9 mars dernier, Daniel Panetto, président de l'UNDP, s'est exprimé devant la profession réunie.
Sujet phare de ce discours : la responsabilité collective de la filière de porter à son terme le financement de la dernière année du plan de rémunération.
Une table ronde avait été organisée le même mercredi, avec Jean-Pierre Roger, président du Conseil supérieur des messageries de presse, Véronique Faujour, directrice générale d'Uni-éditions, présidente des MLP, Vincent Rey, directeur général de Presstalis, Francis Morel, président-directeur général du Groupe Les Echos, président du SPQN et Bruno Lesouëf, directeur des affaires publiques pour la presse de Lagardère Active, président du SEPM, autour des investissements dans le réseau de vente. Un axe résolumment plus commercial pour donner des perpectives aux quelque 120 élus de l'UNDP, représentants de terrain, présents dans la salle. Au cours de cette table ronde, chacun des invités a rappelé l'engagement de la filière de financer cette troisième année du nouveau plan de rémunération. C'est cette annonce, forte, que le Président a repris le soir dans son allocution devant la profession. Extrait de son discours :
" En matière d’économie, 2015 aura été la première année de mise en œuvre du nouveau plan de rémunération, tel qu’il a été modelé par la décision du CSMP, rendue exécutoire par l’ARDP. Un plan historique qui offre de nouvelles perspectives au réseau de vente spécialiste. Un plan qui répondait largement aux attentes de l’UNDP. Pour ceux d’entre vous qui auraient pu l’oublier, je rappelle que ce plan se traduit par deux augmentations de barèmes successives – cumulatives – de 0,5%, soit au total 14 millions d’euros distribués au réseau entre 2015 et 2016, dont je veux remercier ici chaleureusement les éditeurs.
Et, pour consolider le modèle économique des points de vente, pour retrouver de l’attractivité, et pour des raisons de confiance, nous avons collectivement la responsabilité de mener ce plan à son terme en finançant sa 3ème année.
Si une ambiguïté avait pu planer ces derniers temps sur la complète réalisation de ce plan, c’est avec une immense satisfaction que nos congressistes ont entendu aussi bien des représentants des syndicats d’éditeurs que les dirigeants des sociétés de messagerie lever cette hypothèque et le président du Conseil supérieur, Monsieur Jean-Pierre Roger, affirmer avec force qu’on ne peut revenir sur la promesse qui a été faite."