Angélique Guyot, vice-présidente de la délégation de Clermont-Ferrand

On dit de Clermont-Ferrand qu’elle est la capitale des volcans, et que tous les sommets au coeur bouillant de la chaîne des Puys sont les trésors de l’Auvergne. Parmi ces trésors, il y en a un qui, loin des cratères, continue de faire des étincelles : Angélique Guyot, co-gérante d’un bar-tabac presse au carrefour des Quatre-Routes. 

Ancienne championne de cyclisme en catégorie jeune, Angélique Guyot a troqué son maillot jaune de leadeuse contre un tablier d’entrepreneuse. Avant d’embrasser cette nouvelle voie, elle a parcouru la France à vélo et validé une première année en licence STAPS. 
Mais, bien que son parcours ait commencé sur les routes sinueuses du cyclisme, un autre chemin s’est ouvert à elle, celui de la vente de presse. Cette nouvelle aventure, elle la doit notamment à Dimitri Demas, président de la délégation clermontoise de Culture Presse, et ami d’enfance, qui lui a proposé de rejoindre l’équipe. « Je cherchais du boulot et il cherchait quelqu’un, alors on s’est trouvés. Au début, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’ai vite trouvé ma place dans ce métier », confie-t-elle.
Les mois passent et Angélique Guyot, toujours aussi déterminée, s’adapte à son nouveau rôle avec des valeurs qui ne la quitteront jamais : ambition et persévérance.  Après une année de formation aux rudiments du métier, elle décide de relever son plus grand défi professionnel : reprendre un bar-tabac-presse dans sa ville natale, et en devenir la co-gérante, aux côtés de la mère de Dimitri Demas. « Les premiers mois ont été difficiles. Chaque journée était un nouvel enseignement sur la gestion d’un commerce. Ce n’était pas facile, mais c’était une belle expérience. À 21 ans, c’était une opportunité incroyable de gérer un magasin. L’euphorie des débuts, je ne l’oublierai jamais », se souvient-elle.
Aujourd’hui, Angélique Guyot tient fermement le guidon de son enseigne. Elle et sa partenaire n’ont pas tardé à insuffler un vent de renouveau au magasin : rénovation, plan de transformation, et développement d’activités pour satisfaire les clients. L’équipe s’est agrandie et tout le monde met un point d’honneur à faire briller la presse. « On se bat pour que les gens aient encore accès à la presse papier. Elle nous relie beaucoup aux clients. C’est avec ceux qui viennent chercher leur journal qu’on échange et qu’on dialogue. La presse est un lien social qui nous permet de tisser des liens », assure-t-elle.
Depuis plus d’un an, Angélique Guyot investit également son énergie positive au sein de la communauté de marchands. Aux côtés de son président local, la jeune élue espère faire bouger les choses à la vitesse grand V, surtout dans une région où l’écurie Culture Presse a dû repartir de zéro. « On s’est aperçu qu’il y avait beaucoup d’améliorations à apporter dans notre délégation. On a la volonté d’y instaurer une petite révolution, d’apporter un nouvel élan. Pour le moment, on avance bien », indique la commerçante. Clermont-Ferrand peut se réjouir, la délégation compte à présent deux élus prêts à déplacer des montagnes pour elle. Rien de plus naturel pour des enfants de l’Auvergne.