Corinne Zamora, vice-présidente de la délégation de Bayonne

"La presse, ça vaut le coup". Corinne Zamora n’est pas très expansive, mais elle parle à bon escient et pour défendre les choses qui lui tiennent à coeur.

Il faut dire que le commerce et la presse, elle a baigné dedans : ses parents étaient propriétaires d’un point de vente à Urrugne, dans les Pyrénées-Atlantiques, dans lequel elle a travaillé à temps partiel tout en choisissant dans un premier temps de donner une autre orientation à sa carrière.

Direction l’économie de la construction, puis une expérience dans des entreprises de maçonnerie puis d’architecture… avant de rejoindre, en 2000, le commerce familial une bonne fois pour toutes.
Désormais à la tête avec sa mère de cette Maison de la Presse de 125 m², située à quelques dizaines de mètres de la frontière espagnole dans le quartier de Béhobie, Corinne Zamora accueille une clientèle d’habitués. "Ce que j’aime dans ce métier, c’est le contact avec les clients… et la presse", assure-t-elle. De fait, dans son magasin, elle constate que les ventes de presse sont à la hausse, portées par la demande de la clientèle espagnole friande de magazines de décoration, de mode, d’informatique, et surtout d’histoire.

Pour défendre cette filière et ce métier qu’elle affectionne, Corinne Zamora a adhéré à Culture Presse dès le début de sa carrière, avant de prendre des responsabilités dans l’organisation professionnelle. D'abord déléguée départementale, elle a été élue en 2014 vice-présidente départementale. "Je voulais être partie prenante des avancées pour le métier, oeuvrer dans ce sens et aider mes collègue", résume la commerçante. De fait, elle n’hésite pas à rendre visite à ses confrères, "surtout les nouveaux" précise-telle, et les invite à venir à son magasin sans hésiter en cas de problème.
Parmi les sujets qui lui tiennent à coeur, la formation, "essentielle et qui devrait redevenir obligatoire et centralisée" selon elle. Corinne Zamora veille également à ne pas louper les assemblées générales et les conférences régionales sur le terrain, tout comme le congrès national de Culture Presse. C’est le moment où l’on voit ce sur quoi on va travailler dans les mois à venir, et ce qu’on a obtenu. Et surtout, c’est un moment de rencontres avec mes collègues, et les échanges peuvent nous permettre de nous rassurer, de comparer nos situations ou de trouver des solutions", souligne l’élue. Encore quelques semaines à attendre pour les prochaines retrouvailles !