Laetitia Bonnin, présidente de la délégation de Marseille, secteur Vauclusel

Il y a cinq ans, Laetita Bonnin est devenue marchande de presse, presque sur un coup de tête. Sa compagne Floriane travaillait alors depuis un an dans un point de vente sur Avignon. « Son patron nous a fait une proposition pour reprendre le magasin.

Nous voulions avoir notre propre affaire, nous pensions plutôt à un bar ou dans la restauration, mais on s’est dit : on fonce ! », se remémore la commerçante,  qui avait travaillé une douzaine d’années en tant que barmaid.
Les voici lancées à la tête d’un magasin de 120 m2 implanté au sein d’un centre commercial d’Avignon, desservant trois
quartiers et disposant d’une solide clientèle d’habitués. C’est Laetitia Bonnin qui gère la presse, développée sur 178 mètres linéaires. « La presse c’est mon bébé, ce métier me passionne totalement », s’enthousiasme la commerçante, tout
en évoquant la nécessaire diversification de son point de vente : librairie, carterie, recharge de cartouches… de quoi satisfaire les quelque 800 clients qui passent les portes du magasin chaque jour.
Dès la reprise du magasin, les deux gérantes adhèrent à Culture Presse. « Nous avons fait quelques assemblées locales, puis sommes venues à Expopresse et avons rencontré Fabienne Lauzent, alors présidente de notre délégation. Nous avons tout de suite accroché avec elle et, quand elle a cherché à passer la main, elle a pensé à moi », explique Laetitia
Bonnin. Le passage de relais s’est fait en novembre dernier, et la nouvelle élue prend désormais ses marques dans la représentation de ses confrères.
« Je veux arriver à prendre ma place, prendre en main les sujets. Outre l’assemblée d’Avignon, j’ai été conviée à celle de Nîmes, ce qui est très intéressant pour échanger et partager nos expériences. Je suis aussi attentive à l’actualité nationale, surtout en ce moment en qui concerne l’assortiment et le plafonnement des quantités », assure-t-elle, se disant à la disposition de ses confrères, en particulier par mail ou téléphone. Et de lancer un appel à ceux qui hésiteraient à sauter le pas. « Tout le monde peut parler, s’exprimer, échanger sur ce qui se passe réellement sur le terrain. Adhérer à Culture Presse est l’occasion de défendre notre métier et nous battre pour ce que l’on aime », plaide Laetitia Bonnin.