Marc Violleau, délégué sur la délégation de Bayonne

J'’étais le plus jeune adhérent de France quand je suis arrivé, mais je crois que j’ai été surpassé depuis ». Marc Violleau est un des visages de la jeunesse de Culture Presse. 

À 26 ans, la majeure partie de sa carrière se trouve devant lui, et le Bayonnais ne manque pas d’ambition pour la suite. S’il a une vision claire de la voie qu’il veut emprunter pour les « 40 prochaines années », l’idée d’être marchand de presse a dû s’affranchir d’une concurrence importante. « J’avais tellement de métiers en tête. Je voulais être chauffeur routier puis enseignant, mécanicien, webdesigner, gendarme… Tout a changé à la fin de mes études. De nature timide, j’étais devenu extraverti et j’ai ressenti ce besoin d’exercer un travail où j’étais en contact avec les gens. Un travail où le relationnel prime sur le reste », se remémore-t-il.
En janvier 2020, il acte sa naissance de commerçant et se familiarise avec la profession à la vitesse d’une Formule 1. Une prouesse rendue possible grâce à ses études en comptabilité, à un contexte particulier qui lui a laissé le temps de se former, et à des parents eux-mêmes marchands depuis plus de 30 ans. Aujourd’hui, le gérant dirige tout d’une main de maître, toujours avec dynamisme,  jamais sans convivialité. Il faut au moins cela quand on vit dans la petite Californie française et qu’on reçoit près de 1 200 clients par jour en pleine saison. « J’ai une clientèle souriante et bienveillante, je m’amuse beaucoup avec eux », sourit Marc Violleau. Ils sont le carburant qui lui donne l’énergie pour réaliser de grandes choses. « Si tout se passe bien, je rachèterai le magasin l’année prochaine. Par la suite, j’aimerais l’agrandir et j’ai déjà prévu quelques aménagements. Sur du plus long terme, je voudrais acheter d’autres commerces, pas forcément dans la presse mais toujours entre Bayonne et Anglet. Je me vois finir ici pour le reste de ma vie », prononce-t-il d’une voix enjouée. Il mentionne également un dernier objectif : s’offrir une Dodge Challenger dans les dix prochaines années.
Marc Violleau est un homme passionné qui se consacre aussi bien à ses loisirs (automobile, sports mécaniques et nouvelles  technologies) qu’à son métier. Un double héritage légué par son père. C’est d’ailleurs par ce dernier qu’il découvre Culture Presse et qu’en 2021, il devient délégué après avoir assisté à plusieurs assemblées. « J’ai échangé avec le secrétaire national Jean-Michel Detchart qui m’a convaincu. Ce qui me conforte dans ma décision, c’est qu’il y a une bonne ambiance dans le réseau. On cherche constamment des solutions aux divers problèmes qu’on rencontre. On s’aide, on se partage nos techniques et nos méthodes de travail. Parfois, celles du collègue s’avèrent plus efficaces. Chacun essaye d’élever l’autre vers le haut ». Dans un secteur qui évolue et se questionne,, Marc Violleau apporte le regard neuf de la nouvelle génération, comme un pont entre le monde d’hier et celui de demain. La preuve, s’il en fallait une, que les jeunes peuvent trouver leur place dans ce marché.