Sandrine Capus, déléguée de la délégation de Toulouse-Albi-Montauban

Sandrine Capus

En 2013, après treize années passées à gravir les échelons dans le commerce de vêtements, Sandrine Capus reprend le Mag Presse de la galerie commerciale Leclerc de Gaillac. Sans connaître grand-chose du métier…

mais pas sans connaître personne ! Le vendeur est en effet son cousin par alliance Philippe Palma, alors vice-président départemental Culture Presse du Tarn, qui souhaite céder ce magasin pour se concentrer sur son deuxième point de vente, situé à une vingtaine de kilomètres de là, en bordure d’Albi. « Je découvrais le métier mais je crois que ce lien de parenté a fait que la transition a été plus facile », se souvient aujourd’hui Sandrine Capus.
En fonçant tête baissée dans l’animation et la gestion de ce magasin de 60 m2 où elle dispose de 330 mètres linéaires développés et propose quelque 3 000 titres, la nouvelle marchande tombe « amoureuse de ce métier, de la clientèle et de la presse ». Mais constate rapidement que, pour maintenir une certaine rentabilité, elle doit miser sur la diversification, avec une offre importante de maroquinerie, de cadeaux, et de cigarette électronique.
Alors qu’elle est encore novice dans le métier, Philippe Palma l’incite à adhérer à Culture Presse, à se rendre à ses premières assemblées générales, puis au congrès national. L’ambiance séduit rapidement la commerçante, habituée à s’engager pour faire bouger les choses et représenter les autres… depuis l’enfance. « Déjà au collège, j’étais déléguée de classe ! Je fais partie du comité des fêtes de ma commune depuis 17 ans, j’interviens aussi au sein d’une association de parents d’élèves », souligne Sandrine
Capus. Via l’organisation professionnelle, la marchande gaillacoise apprécie de « pouvoir voir un peu l’envers du décor, rencontrer des éditeurs, être au fait de problématiques différentes ». Surtout, elle y trouve un nouveau souffle pour s’impliquer dans son métier. « Rien qu’au niveau local, pouvoir rencontrer des confrères, sortir de son magasin, échanger sur nos expériences et se motiver mutuellement, cela rebooste. À nous ensuite de faire passer cette dynamique »,
explique la déléguée.
Ce qui n’est pas toujours facile à l’heure de la crise sanitaire et de ses contraintes. « On fonctionne par téléphone, par mail. L’année dernière, certains collègues sont aussi venus me voir directement au magasin, en particulier pour avoir des explications sur l’aide exceptionnelle aux marchands de presse, ou échanger sur leur situation », souligne Sandrine Capus, qui s’applique à « faire remonter les informations du terrain au niveau national » autant que possible. Faute d’assemblée générale l’année dernière, la commerçante n’a pas été officiellement été investie de fonctions au sein de l’organisation professionnelle. Mais c’est tout comme. « Mes confrères et Culture Presse savent qu’ils peuvent compter sur moi, je suis là tant qu’on a besoin de moi », dit-elle en riant.

Sarah Benayoun
Bio Express

1979 : Naissance à Albi (Tarn)
1998 : Suit des études de BEP comptabilité
2000 : Travaille dans le commerce textile en tant que vendeuse, adjointe puis responsable de magasin
2013 : Reprend son commerce de presse à Gaillac (Tarn)
2016 :  Devient déléguée au sein de la délégation Culture Presse de Toulouse-Albi-Montauban