Sergio Da Costa, président de la délégation de Brive

À la base, Sergio Da Costa n’avait pas du tout prévu de mener une carrière dans la presse.

Après dix ans passés dans le secteur du bois et une dizaine d’autres dans le secteur du carton ondulé, le professionnel de la région Nouvelle-Aquitaine décide de changer de cap et fait le choix du coeur. « Mon épouse avait envie de se mettre à son compte. Je l’ai donc suivie dans ce projet un peu fou. Le métier m’a tout de suite plu », explique le commerçant. Après de longues et mûres réflexions, le couple de Corréziens décide de reprendre un commerce de presse en 2001. Vingt-et-un ans plus tard, les voici toujours dans le département du centre de la France, dans une presse-tabac de 140 m2, renommée en 2017 Le Jackpot.
Sergio da Costa a pris son temps avant de rejoindre les rangs de Culture Presse.
« Au début, on ne pense pas forcément à adhérer. On est dans le boulot, dans les remboursements de crédits. Toutefois,
petit à petit, on y songe de plus en plus », explique-t-il. Et de saluer l’action effectuée par l’organisation
professionnelle, en particulier en matière d’aides financières. « Elle a pu agir sur de nombreux sujets comme la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), mais aussi toutes les aides à la modernisation à moindre coût,  l’informatisation », souligne le marchand de Brive-la-Gaillarde.
De fait, l’engagement et le partage faisaient partie de son ADN. Par le passé, l’homme était déjà actif dans les  syndicats. « Je trouvais ça bien de faire partie d’une organisation professionnelle. Et puis, en tant que nouveau marchand de presse, si on peut apporter notre pierre à l’édifice en amenant nos idées, alors pourquoi ne pas se lancer.
Finalement quand on aide les collègues, son s’aide soi-même. Et partager avec les autres, c’est toujours enrichissant »,
souligne Sergio Da Costa.
Au fur et à mesure des années, le commerçant passe par toutes les étapes dans son engagement : simple commerçant
de presse, délégué dans la délégation de Brive, puis l’année dernière, président de la délégation de Brive. Face à ses
nouvelles responsabilités, le marchand de 57 ans souhaite rester fidèle à son mantra : « Placer le marchand de presse au centre des discussions », résume-t-il. Des discussions qu’il a retrouvées lors du dernier congrès national, auquel Sergio da Costa avait à coeur de se rendre. « Chaque année, je prends beaucoup de plaisir. C’est toujours un peu
difficile de se libérer, mais on essaye de faire le maximum pour y aller. Une fois encore, c’est le moment de faire avancer la profession et de mettre au point des axes d’amélioration pour les années à venir », assure l’élu. Après ces trois journées intensives, le gérant du Jackpot a déjà le regard tourné vers l’avenir. Il compte bien transmettre son expérience pour donner envie aux prochaines générations, « pour qu’ensuite ils deviennent patrons à notre place ». Bilan, dans quelques années !