Chères consœurs, chers confrères,
La question de la rémunération des marchands de presse spécialistes indépendants reste au cœur des préoccupations de tous. C’est un réseau qui réalise 50 % des ventes de magazines et 60 % de celle des quotidiens nationaux. Nous sommes en pleines négociations avec les acteurs de la distribution et les syndicats d’éditeurs.
Mercredi, l’Arcep réunit un comité de coordination de la distribution de la presse, auquel j’assisterai naturellement. L’occasion de faire un point d’étape de ces discussions devant notre autorité de régulation, dont la présidente, Laure de la Raudière, a réaffirmé lors notre congrès sa détermination à voir ce sujet aboutir. Nos discussions sont productives, avec toujours des échanges courtois et constructifs. Nous avons déjà avancé sur des points essentiels, comme l’identification du spécialiste, afin de nous assurer que ceux qui ont été ciblés par l’Arcep – et dont nous défendons les intérêts – soient bien les bénéficiaires du dispositif en cours de négociation. Nous avons également identifié les leviers qui permettraient d’améliorer notre rémunération, et les axes d’évolution semblent partagés.
Evidemment, reste à mettre des points de rémunération en face de ces principes, et à mesurer l’effort global que les éditeurs sont prêts à investir dans la rémunération de leur cœur de réseau. L’enjeu est grand. Ce sont tous ces axes qui seront défendus par Culture Presse au comité de coordination de l’Arcep. L’urgence est grande à consolider ce réseau de spécialistes. L’Arcep dans sa dernière note vient d’ailleurs de fixer au vendredi 30 mai l’échéance pour lui communiquer une proposition consensuelle. À l’interprofession de trouver un accord d’ici là. De notre côté, nous restons déterminés mais aussi convaincus que nous y parviendrons.
Jean-Michel Detchart,
Président de Culture Presse